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Professeur des écoles : chronique d'une reconversion annoncée
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Professeur des écoles : chronique d'une reconversion annoncée
  • Le blog d'une reconversion : la mienne. Ancien chargé de communication, futur chargé d'instruction, je passe le CRPE (le concours de recrutement des professeurs des écoles) en 2009 dans le sud de la France. Et ça, c'est passionnant. Non?
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26 juillet 2008

salaire professeur des écoles

Avant toute chose, je dois vous prévenir que le titre de ce post est uniquement destiné à créer du trafic sur ce blog. Je sais, c'est petit, c'est lâche, c'est populiste, clientéliste, capitaliste, traficdepuisgoogliste, dentiste, tout ce que vous voulez, mais on ne prête qu'aux riches. Je ne sais pas pourquoi j'écris ça.

Le salaire des professeurs des écoles ne sera pas évoqué ici. Quoiqu'il y sera question de vocation. Or, pour devenir professeur des écoles, vu les salaires, faut l'avoir, la vocation. On ne leur prête pas grand chose aux profs.

La mienne de vocation est tardive, or cette tardivité (Elise me reprendra si j'invente des mots) égare parfois les personnes avec qui je la partage, cette vocation, et qui, elles, l'ont eue précoce. Alors voilà, moi, je voulais simplement rappeler qu'il n'est pas obligatoire d'avoir toujours voulu être maîtresse pour devenir un jour professeur des écoles, surtout pour un homme. Ben non, je n'ai jamais voulu être maîtresse. Et je voudrais rappeler l'étymologie du mot vocation : il s'est agi en premier chef (c'est le cas de le dire) de l'appel de Dieu, la révélation de la foi en quelque sorte. Non mais elle est où l'école laïque là ?

Là, c'est moi qui m'égare. Si l'on entend par vocation le métier qu'on voulait faire quand on était petit, ma vocation à moi c'était de vendre des glaces sur les plages de la Côte sauvage, de préférence des glaces de la marque Frigécrème. J'avais un plan de carrière très précis. C'est vrai, c'est ça que je voulais faire quand j'étais petit.

En revanche, si l'on entend par vocation cette espèce de motivation cachée en soi et qui a tardé à se révéler, mais qui est puissante, réfléchie, et qui correspond à des qualités personnelles avérées de même qu'à un projet de vie, là, oui, ma vocation c'est d'être instit.

Maaaaaaa viiiiiiiiie.

J'ai constaté qu'il était fréquent de parler de ses conjoints/conjointes sur les blogs. Eh bien sachez que Madame Ozen fait en ce moment la tête car je lui préfère mon journal intime. Alors, je poste et j'éteins.

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Commentaires
A
salut,<br /> Ex-infographiste, j'ai passé le concours du CRPE cette année et je suis aujourd'hui PE2 (stagiaire quoi !)en Seine saint Denis<br /> Je suis en stage en GS de maternelle (stage filé 1 jour/semaine après deux semaines non-stop)dans une école non-ZEP (alors que tout la prédispose à y être). Il y a peu de moyens, mais je trouve ma place dans cette école. Les parents sont francophones pour un tiers seulement et ils sont pour la plupart très impliqués dans l'éducation de leurs chérubins. C'est un boulot créatif, les gosses à cet âge sont tous adorables même s'ils sont "livrés à eux-m^me", tu finis toujours par leur apporter quelque chose, le secret c'est (pour ma part) de ne pas crier, douceur et patience, les valoriser, ménager des temps où tu parles avec eux de ce qu'ils vivent. Il faut gagner leur confiance et que ça soit justifié. J'ai eu à faire un signalement pour maltraitance, ça fait mal au coeur mais il faut y penser aussi. Au niveau national, il faut savoir que la maltraitance grave touche 6.4% des gamins, donc ramené à une classe, il faut s'attendre à y être confronté et surtout y penser AVANT. Bref, c'est un métier prenant mais agréable, stimulant et vivant alors fonce !!!
L
ton petit commantaire est drolement pessimiste....tu es en depression???<br /> alors ce n'est pas comme dans nos souvenirs de jeunesse l'ecole,petits enfants plus ou moins calmes, aller en balade en leur apprenant le nom des feuilles (souvenirs, souvenirs...),former les petits minots à respecter la nature, leur apprendre plein de trucs qui les feront plus grands demain grace à toi...entre autre...moi c'est comme ça que je vois le métier, et c'est pour ça que j'ai envie de le faire!peut etre trop reveuse...
K
Ex ingénieur, j'avais l'image d'épinal du métier, la foi, l'envie de transmettre... Eh bien autant dire que la chûte est drôlement douloureuse ...<br /> Si tu veux une vie sociale nulle pour cause de fatigue nerveuse et physique intense, et des soucis à la pelle, tout ça pour une reconnaissance z&ro et des gamins qui n'en ont rien à faire, oui, c'est une bonne idée de faire ça.<br /> En ce qui me concerne, je pense que gardien de prison est à peu près le même boulot, mais plus gratifiant. pour dire.
F
Les craies gratos, c'est possible . Mais bien manger à midi, ça je veux voir! Mes divers souvenirs de cantine (dont les plus récents datent de moins d'un an) me restent encore sur l'estomac. Mais ... c'est de l'humour bien sûr! Devenir enseignant aujourd'hui, c'est pour tous les avantages liés à la profession qu'il est inutile de mentionner une énième fois.<br /> Ceux qui pensent ça, en général, n'ont aucune idée de ce qui se passe dans une classe tout au long de la journée. Ils imaginent 25 petits anges, bien propres et surtout bien polis, prêts à s'instruire, comme sur les photos de Robert Doisneau. Bref, c'est sans doute pour celà aussi, qu'il y a (paraît-il), le taux de dépression le plus fort chez les enseignants.<br /> A tous à très bientôt
U
Ah oui les craies gratos ! Je n'y avais pas pensé.
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